Les nouveaux silent bloc étant assez raides et de grands diamètre, j'ai essayé d'utiliser un serflex (suggestion du forum) pour monter ces pièces dans la tôle de support de moteur d’essuie glace.
Bon, ce fut un échec total !
J'ai donc décidé de couper les silent bloc par le plan médian perpendiculaire à l'axe en deux morceaux et d'isoler le contact entre la vis et la tôle par de la gaine thermo.
Enfin, j'ai contrôlé le jeu axial de la vis sans fin (j'avais oublié de le faire)
A la suite d'une erreur de commande (je n'ai pas fais attention et j'en ai commandé deux paires !) je revend une paire de klaxons Lucas WT618 neufs(Horn windtone black, low and high tone) (approvisionnés chez Holden Vintage and Classics) au prix de 100 € port compris. Contact : matthieu_barreau(at)hotmail.com
Le moteur d'essuie glace de la Triumph à soudain décidé de ne plus fonctionner !
Un petit coup d’œil à la documentation technique et c'est parti :
Première étape, le contrôle de l’alimentation du moteur pour voir si le problème ne viendrait pas de la câblerie. Le câble n°1, c'est le neutre, le n° 2 c'est le 12 V, le E c'est la masse (Earth). De ce coté pas de problème donc il faut s'attaquer au moteur.
Etape suivante , démontage du moteur. Avant de déconnecter, une petite photo permet de repérer les câbles. C'est assez facile, je démonte le moteur et sa platine de support après avoir desserré l'écrou de jonction avec la gaine. Ne pas oublier de démonter les essuis glaces de leurs axes pour pouvoir sortir la tringle crémaillère.
L'emplacement du moteur d'essuie glace va nécessiter un traitement anti-rouille avant remontage. Ce sera pour plus tard.
Démontage de la plaque de fermeture et de la coupelle de contact de retour au repos. Attention de noter l'orientation angulaire de cette coupelle par rapport à la plaque de fermeture.
Démontage de chapeau.
En dessous on aperçoit : Les balais et les charbons et beaucoup de poussière.
Je continue le démontage.
Les contacts sont sales et oxydés.
Toutes les pièces que je démontent nécessitent un nettoyage approfondie.
Je commence donc ce nettoyage systématique. Ma méthode : - Dégraissage avec du diluant à peinture ou du pétrole à l'aide d'un pinceau. Je fais ça dans un petit bac en inox (pas de diluant à peinture sur les bobinages). - puis brossage à la brosse métallique radiale et axiale montée sur une dremel (attention de porter des lunettes). - une fois le tout bien brossé et dégraissé je passe une couche de vernis métal
Au dessus, le boitier en cours de nettoyage, ci dessous les différentes pièces, nettoyées et vernies.
Les balais sont désoxydés au scotch brite 3M
Le rotor à été passé à la soufflette
Les boîtiers sont munis de palier lisses maintenus par des rondelles à ressort serties. Entre le boitier et la palier lisse, un petit coton est manifestement chargé de stocker l'huile de lubrification pour graisser le palier lisse.
Sur le chapeau, même système mais il n'y avait plus de coton pour une raison que j'ignore. J'en ai donc remis.
Le boitier après restauration et vernis à belle allure.
Tous les composants sont maintenant prêts au remontage.
Je graisse le coulisseau de la tringle de commande.
Puis le palier lisse de la roue dentée.
On aperçoit le contacteur qui permet le retour au repos en frottant sur un secteur angulaire monté dans la coupelle.
Remontage de la roue dentée et de son axe.
Un peu de graisse.
La rondelle.
L'anneau élastique (circlips).
Huilage des cotons
Remontage du rotor
Mise en place de la vis latérale (elle doit ménager entre elle et le l'axe du rotor un jeu de 0.2 à 0.3 mm).
On graisse bien sûr.
Le système roue et vis sans fin, bielle manivelle pour transformer le mouvement de rotation rapide du moteur électrique en rotation lente de la roue dentée puis en mouvement de vas et viens du coulisseau.
Graissage abondant. (sur la doc il est noté de mettre 25 à 35 cm3 de graisse dans le réducteur !!) Je vais donc peut être ré-ouvrir pour recharger en graisse.
Mis en place de la plaque de fermeture avec des vs montées au frein filet. Sur cette photo j'avais oublié de remettre la coupelle.
Montage de charbons neufs.
On effectue les premiers tests de fonctionnement. Le 12 V sur la cosse n°2, le neutre sur la n° 1 et ... miracle !
Je remonte la coupelle...et je m’aperçois que j'ai oublié de remonter le câble que j'avais déssoudé de la cosse n° 1 au démontage.
On repasse donc le câble du contacteur de retour au repos dans le bon trou. En fait, l'orientation angulaire de la coupelle par rapport à la plaque de fermeture permet de régler la position de repos des essuie glace.
Le fil est ressoudé dur la bonne cosse.
Huilage et remise en place du chapeau.
Le moteur est maintenant complet, je procède à de nouveaux tests. - Test du contacteur tournant
- Test du retour au repos
Et maintenant la platine support, un petit coup de sablage, puis extraction des silentblocs, brossage, apprêt phosphatant, primaire et peinture.
J'ai acheté des silentblocs neufs mais je suis perplexe quand à leur montage !
Voici comment je compte m'y prendre : Je vais essayer de forcer le silent bloc dans son logement à l'aide d'une douille de grand diamètre et d'un boulon constitué de deux écrous et d'une tige filetée.
